Macron, le président des corona profiteurs

“Dans une gare, il y a ceux qui réussissent et ceux qui ne sont rien”, ainsi parlait Emmanuel Macron au début de son mandat. Jamais un Président n’aura autant assumé les inégalités et injustices sociales. Avec la pandémie, son choix est clair : il protège les profiteurs de la crise et abandonne à leur sort les Français.

A contre-courant du Président américain, Joe Biden, qui dans un discours aux accents roosveltiens a annoncé la taxation des 0,3% les plus riches et un soutien conséquent aux familles des classes les plus impactées par le chômage et la précarité.

Soyons lucides : ce n’est pas Macron qui rétablira la justice sociale et fiscale en France. Pour lui, il n’y a pas de problème à voir notre pays avec 10 millions de pauvres, 74% des étudiants en difficulté financière, et plus de 60 000 entreprises au bord de la faillite.

Pour lui, il n’y a pas de problème à voir certains profiteurs se gaver. Sur la même année 2020, les milliardaires français ont ainsi vu leur richesse augmenter de 40%. Parmi eux, Bernard Arnault (+ 62 milliards), Françoise Bettencourt (+ 21 milliards) ou encore François Pinault (+13 milliards).

Et s’il ne voit pas le problème, c’est qu’il est en partie le problème !

Les macronistes sont responsables

Depuis le début de son mandat, Macron s’est inscrit dans la même ligne politique que ses prédécesseurs : l’austérité budgétaire, toujours plus dure avec les faibles et les précaires, mais laxiste et bienveillante avec les ultra-riches. Baisse des APL, destruction du code du travail, réforme avortée du régime de retraite… Le quinquennat Macron se plaçait déjà avant la crise sanitaire comme le plus antisocial de la Vème République.

Une sacrée performance, lorsqu’on se souvient du travail de sape entrepris par Nicolas Sarkozy et François Hollande contre le modèle social français.

La gestion de la pandémie de Covid-19 par le gouvernement s’est également soldée par un échec cuisant. Dès les premières semaines, cette crise sanitaire a fait la cruelle démonstration que l’effondrement du service public avait affaibli notre pays et sa capacité à se mobiliser au service de l’intérêt commun.

L’hôpital public, dévasté par des décennies de politique d’austérité, fut ainsi rapidement noyé par le nombre de malades, manquant de lits, de personnel, de matériels et de moyens. Et parallèlement, à chaque niveau de notre société, les entreprises privées se sont montrées bien incapables de remplacer les services publics, provoquant une crise aussi rapide que violente.

Et les décisions politiques étaient à l’image de ce chaos. Consignes sanitaires contradictoires, abandon de la jeunesse dans des conditions de vie indigne, fermeture abusive des commerces et des lieux culturels, privations des libertés individuelles… Emmanuel Macron et ses ministres ont été bien incapables de fixer un cap permettant de protéger les Français.

Pire encore : pendant ce temps, de grandes entreprises comme Amazon, Uber ou Deliveroo, pourtant connues pour exploiter des travailleurs dans des conditions de travail lamentables, et accusées de ne pas payer leur juste part d’impôt à l’état français, se sont enrichies sans entrave. Les profiteurs de la crise sont donc connus, et Macron est leur président.

En 2022, le candidat de la justice sociale est Mélenchon

Dès les premières semaines de la crise, la France insoumise a proposé une alternative politique à cette orgie des ultra-riches sur le dos de la grande majorité des Français.

Avec un mot d’ordre simple : taxer les profiteurs de la crise.

À l’Assemblée nationale, les députés insoumis ont ainsi fait 11 propositions de loi, soutenant des mesures concrètes pour répondre aux besoins sanitaires et économiques face à la pandémie et protéger les ménages les plus fragilisés par cette crise.

Ces propositions de loi portent notamment sur la gratuité des masques, la suspension des loyers, la création d’un pôle public du médicament, la reconnaissance du Coronavirus comme « catastrophe naturelle » ou pour l’encadrement des prix alimentaires.

Dans le même temps, au Parlement européen, la délégation France insoumise a publié 25 mesures d’urgence à mettre en place au niveau européen pour sortir de la crise. Soutien spécial au PME, augmentation du Fonds européen d’aide au plus démunis, soutien au monde de la culture… Là encore, les eurodéputés insoumis ont orienté leur travail vers la protection des citoyennes et des citoyens.

Dans quelques mois, les Français peuvent tourner la page du monde des profiteurs de la crise et de leur président.

Pour Jean-Luc Mélenchon, il faut d’urgence interdire les licenciements aux entreprises versant des dividendes à leurs actionnaires, ainsi que les “bonus” accordés aux dirigeants dont les entreprises suppriment des emplois, comme cela fut le cas chez Air France / KLM. la campagne Nous Sommes Pour! propose également d’ouvrir le RSA aux 18-25 ans pour lutter rapidement contre la précarité galopante de la jeunesse.

Pour y parvenir, la France insoumise appelle, dès à présent, à renforcer la candidature de Jean-Luc Mélenchon en signant pour le parrainer. Pour mener campagne, et “déconfiner” la démocratie, les partisans de la justice sociale et fiscale peuvent  participer à une campagne de dons pour financer sa campagne.

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